Maryam Radjavi : Pour un Iran sans peine de mort

Maryam Radjavi

La peine de mort constitue la forme de pénalité la plus effroyable qui soit. Existant depuis plusieurs siècles, elle perdure jusqu’à aujourd’hui. Après la Chine, l’Iran est le pays qui exécute le plus de vies humaines. C’est la raison pour laquelle la politicienne Maryam Radjavi a crié haut et fort un besoin de changement imminent à l’occasion de la Journée mondiale de la Paix.

Iran : la peine de mort

D’après le code pénal du régime en Iran, un individu est reconnu coupable de ce qu’on appelle « guerre contre Dieu » lorsqu’il est allié, partisan ou membre de l’OMPI. Ce type d’accusation peut aboutir à la peine de mort. Par le passé, plusieurs victimes ont déjà subi des exécutions en Iran par le simple fait de s’opposer au régime politique. Pourtant, lutter pour un changement de ce dernier n’est pas considéré tel un délit vis-à-vis de l’Islam ou encore du droit international. Bien au contraire, cette lutte compte parmi les droits fondamentaux du peuple. Toute exaction en Iran vise aujourd’hui tout le monde notamment ceux qui défendent les droits de l’Homme, des enseignants, des jeunes, des femmes etc.

Un grand nombre de compatriotes innocents ont connu secrètement la peine de mort en Iran et ce, dans plusieurs prisons à travers le pays. Il en existe encore plusieurs milliers qui sont forcés d’attendre dans le couloir de la mort. Difficile de ne pas penser à leurs partenaires, enfants et parents angoissés par ce qu’ils endurent jour et nuit. Il y a même des femmes qui mettent en vente leurs reins afin de sauver leur conjoint de la pendaison. Selon Rohani, toute exécution est basée sur la loi de Dieu ou sur une autre votée par le Parlement et qu’ils ne font qu’exécuter. Bien qu’ils soient différents, les mollahs partagent le même point de vue concernant les exécutions en Iran car elles leur sont propices pour rester au pouvoir.

Le but des exécutions

L’unique objectif des mollahs consiste à terroriser toute une société afin d’étouffer les diverses protestations sociales. Ainsi, les meurtres deviennent une routine quotidienne. En pendant publiquement les victimes devant leurs proches, ils tétanisent leur esprit, leur conscience et leur cœur. Le régime clérical a institutionnalisé et légalisé la torture, les exécutions, l’amputation des membres, la lapidation et l’arrachage des yeux. S’il n’y avait pas la peine de mort, de quel outil disposerait les mollahs pour faire en sorte que les gens restent enfermés ? Par quels moyens pourront-ils répandre leur châtiment, leur terreur ainsi que leurs restrictions aux dimensions les plus intimes de la vie des peuples ? Les exécutions jouent même un rôle déterminant dans l’augmentation des prix des différents PPN chaque jour. Elles leur permettent également de dilapider les richesses et les revenus des Iraniens dans leurs affrontements au Moyen-Orient. Même les richesses nationales en font les frais.

De ce fait, on se demande pourquoi le monde garde le silence face à la torture et la pendaison des adolescents et des prisonniers politiques iraniens ? Pourquoi aucun sujet sur l’abolition de la peine de mort en Iran n’est entendu ? Ce mutisme constitue la raison fondamentale de l’insuccès politique de l’Occident, aussi bien vis-à-vis des iraniens que de tous les peuples de la région Moyen-Orient. Tant que les mollahs sont libres de pendre les enfants en Iran, ils poursuivront leurs menaces à travers le monde entier, surtout au Moyen-Orient. Il convient donc de conditionner les relations des gouvernements occidentaux avec le régime clérical une fois les exécutions terminées. Priorisez le renvoi du dossier sur le massacre de 1988 qui a été commis par ce régime devant un tribunal international. Ceci dans le but d’attaquer les auteurs des crimes contre l’humanité. Il faut aussi faire pression sur la dictature religieuse afin de libérer chaque prisonnier politique.

Les nouvelles perspectives iraniennes et le futur Iran selon Maryam Radjavi

Face à ces circonstances insoutenables, une partie du peuple iranien a décidé d’entreprendre des actions, à l’image du CNRI commandé par Maryam Radjavi, Présidente de la résistance Iranienne. Cette dirigeante a entre autres mis en place un plan de visualisation de l’Iran dans le futur. Pour faire court, il repose sur un Iran sans peine de mort. Pour ce faire, elle a revendiqué que les pays de l’Occident et la Communauté internationale sortent de leurs silences. Tout le monde (les autorités iraniennes, les mollahs etc.) doit inconditionnellement abolir cette terrible peine de mort en Iran. Certes les statistiques ont largement baissé. Toutefois, il reste encore de gros efforts à fournir pour atteindre cet objectif.

D’après les dires de Maryam Radjavi, la nation iranienne mérite de vivre en paix et de contre-attaquer chaque crime selon leur gravité. Voilà le chemin menant vers l’abolition de la peine de mort en Iran.